NYMPHEA'S FACTORY

Le jour zéro : je vais bien ne t’en fais pas. Chaque tournant de vie n’arrive pas par hasard. Le mariage et mes 30 ont catapulté ma vie perso et le redressement ma vie pro. Le chemin de l’estime, confiance et amour de soi avait bien commencé avec le yoga et la méditation. J’ai appris à accepter mes parts d’ombre, mes maladies physiologiques et psychiques, mes troubles neuro. J’ai appris au Bout de 25 ans à ne plus espérer mourir chaque matins en me levant, chaque soir en me couchant. Jai appris à aimer la vie il y a un an, quand j’ai commencé a tout perdre. Et puis j’ai avancé. Et un noeud énorme s’est montré. Un que je ne parvenais pas à accepter. Car je refusais que ma résilience ne soit pas suffisante à annihiler les fantômes douloureux de mon passé. Et puis refuser ça c’est ce qui détruit toutes mes relations humaines amicales, sociales, sentimentales. Tout est toujours trop, passionné, fort même mes amitiés qui sont souvent presque amoureuses. Et puis en faisant ce que je sais faire de mieux au fond, écouter et aider les gens, j’ai en travaillant sur l’addiction au sexe pour lasso que je monte trouve le fameux noeud du problème. Ce noeud énorme qui me mange les entrailles chaque jour et qui m’empêche de comprendre le monde. La dépendance affective. Ce vide immense. Que j’ai appris à combler par une vie à 100 l’heure, une plénitude de multiples amitiés ou je voulais être la meilleure, toujours la, et ici c’es millions d’amour virtuel, ces millions de cœurs. VOUS. Tout s’étiole, et reste ce vide. IMMENSE. Aujourd’hui j’ai compris que je ne pourrais plus avancer sans soigner ça. Il n’y a pas de hasard, il n’y a Que des rendez vous. J’ai commencé une TCC en novembre pour appréhender les chutes. Ce soir j’accepte dalle plus loin. Perdre ici les échanges les messages... j’ai refusé longtemps et pourtant c’est certain ça m’abime. J’ai peur de vivre. Mais je vais me cogner au monde à 31 ans il était temps. C’est pour ça que je n’ai pas repris de tel. Pour ça que j’ai fais une detox de 6 mois. Il était temps d’admettre. C’est ce soir. Et... il reste 1% les larmes coulent de ces mots sans sens pour vous mais énorme pour moi, dans ce lieu